On connaît tous les mariages blancs, mariages normaux mais pas naturels.
On connaît moins bien les morts blanches qui sont des morts normales mais pas naturelles.
En effet certaines chancelleries, dont celle de Belgique se sont émues du nombre de décès touchant les hommes s’étant unis à une jeune femme étrangère le plus souvent africaine. Il est de notoriété publique que de plus en plus d’hommes d’âge mûr partent dans des contrées exotiques, pour trouver l’âme sœur.
Internet facilitant désormais les premiers contacts.
Et curieusement, ces célibataires ou divorcés reviennent toujours en Europe avec des jeunes femmes. Il a 50 ans, elle en a 25.
On les appelle ici les
« 75 »
.
Bien sur, l’amour est le « fondement » de ces unions. La « pauvre » fille souvent mandatée par sa famille pour « gagner » un blanc ne demande qu’à quitter son île miséreuse et est prête à tout pour cela. Elle aspire à une vie plus confortable et pense pouvoir envoyer de l’argent à ladite famille.
Seulement une fois en Europe, la belle déchante bien souvent. Déracinée, elle se retrouve la plupart du temps l’esclave du frustré. Tant de façon domestique que sexuellement.
Bien vite il se rend compte qu’elle ne l’a pas suivi par amour. D’ailleurs comment un gus de 60 balais peut-il croire qu’il fait rêver une belle fille de 25 ans ? Qu’ont-ils de commun ? Rien. Cultures, éducations et âges différents, tout les sépare.
Bien entendu il y a heureusement des exceptions, mais on les compte sur les doigts de Django Renhardt.
Les années passent et la pauvrette se retrouve dans une prison dorée, le plus souvent plaquée or seulement.
Soit elle est quasiment enfermée avec interdiction de voir des gens, le broquignol a trop peur de se la faire piquer. Car la belle est convoitée par d’autres hommes, souvent plus jeunes que son mari et elle n’y est pas insensible. Certaines craquent avant et rentrent au pays, d’autres ne le peuvent pas, leur passeport ayant été confisqué par leur broquignol. D’autres encore patientent jusqu’à l’obtention du sésame. Une fois obtenue la nationalité, elles se barrent vivre une autre aventure, ou demandent le divorce.
Il nest pas rare que le monsieur, las d'être la risée de ses voisins et "amis" se décide à revenir au pays de sa femme. Il y sera plus considéré, ne serait ce pour son argent et veillera plus facilement sur la "fidélité" de son épouse.
Mais il en est de plus malignes qui une fois libérées de la menace administrative, voire avant, entrevoient une solution définitive.
La plupart du temps, celles ci sont restées dociles et le broquignol enamouré n’a pas pensé un instant à établir un mariage en séparation de biens. Et bizarrement quelques mois après l’officialisation de madame, le
broquignol
meurt distraitement. Les « fanafody » (grigri médicamenteux) sont réputés pour leur efficacité et leur non détection. Le tour est joué.
Ne souriez pas, ça arrive plus souvent qu’on ne le pense. Généralement le corps médical conclut à une mort naturelle, par arrêt cardiaque. Le monsieur a 60 ans ou plus, il n’y a aucune trace de lésion ou de blessure, et ils se disent qu’il a du succomber à un excès quelconque, alcool, tabac, nourriture trop grasse. De plus la jeunesse sexuelle de sa compagne a pu fragiliser le mari vieillissant.